
À Tshikapa, le dimanche 1er juin 2025, le groupe parlementaire UDPS et Alliés a dénoncé des agissements qu’il attribue au directeur de cabinet du gouverneur du Kasaï, Me Faustin Kambala.
Selon cette structure parlementaire, ce dernier serait à la manœuvre derrière des déclarations émanant d’un groupe se présentant comme « notables du Kasaï », avec pour objectif de saper l’image du président de l’Assemblée provinciale, Alain Tshisungu, et de semer la discorde entre les institutions provinciales.
Dans une déclaration ferme, le groupe parlementaire affirme qu’aucun conflit n’existe entre le président de l’Assemblée provinciale et le gouverneur de la province, tous deux membres de l’UDPS.
Il qualifie de “non-événement” la sortie médiatique de ces prétendus notables et invite la population à la vigilance face aux tentatives de manipulation.
« L’UDPS n’est pas à vendre. Celui qui tente de créer la zizanie au sein du parti doit cesser immédiatement, sinon nous serons contraints de réclamer son départ », a déclaré le député Muller Milambu Muambi, président du groupe parlementaire UDPS et Alliés.
Il appelle les deux autorités provinciales à poursuivre leur collaboration dans l’intérêt du développement du Kasaï.
Le groupe parlementaire interpelle également certains députés provinciaux qu’il accuse de complicité dans ces manœuvres de déstabilisation, tout en réitérant son engagement pour l’unité au sein de l’UDPS.
Du côté du directeur de cabinet du gouverneur, ces accusations sont rejetées en bloc.
Un proche de Me Faustin Kambala, sous couvert d’anonymat, a affirmé que ce dernier « n’a jamais instrumentalisé qui que ce soit » contre le président de l’Assemblée provinciale.
Cette tension survient après une plénière houleuse au cours de laquelle Alain Tshisungu avait accusé le directeur de cabinet du gouverneur, ses conseillers, et certains membres de sa famille d’usurper les prérogatives des ministres provinciaux.
Des propos qui ont suscité une vive réaction de certaines personnes se réclamant notables, lesquelles ont accusé à leur tour Tshisungu de chercher à déstabiliser les institutions et de détourner les émoluments des députés devenus ministres.
Franck Mubeneshay